Nous avons souvent tendance à rechercher les
différences. Par contre, nous avons beaucoup plus de similarités. Un aspect que
je trouve particulièrement fascinant de notre espèce est notre synchronisme.
Bien que séparé par des continents et des cultures, l’Homme a évolué de façon
semblable durant la même période de temps. Autant que c’est incroyable, c’est
peut-être aussi dangereux. Pour avoir voyagé un peu, je réalise que nous sommes
tous pareils fondamentalement, peu importe notre langue, culture ou géographie.
Nos désirs, aspirations, qualités et défauts se ressemblent. Je me demande
comme l’auteur si nous sommes des créatures prévisibles « poussées par les
mêmes sottises ». Est-ce que ceci signifie que nous sommes voués à
reproduire les mêmes erreurs et à finalement s’autodétruire? Je crois que par
nos connaissances de l’histoire, nous avons une chance de construire une
nouvelle piste. En revanche, il faut se rendre à l’évidence : notre impact
sur l’environnement est immense et jusqu’à présent nous n’avons pas fait les
meilleurs choix pour notre race. Selon Wright, en terme de fossiles, notre
passage sur Terre représente l’impact d’un astéroïde! Une des personnes citées
nous décrit comme « mangeurs de l’avenir ». On parle également de la
culture comme d’une empreinte de folie furieuse. Donc, pour ne pas tomber dans
le piège du progrès, un processus qui est déjà entamé, nous devons nous
rappeler la première règle de survie: ne pas tuer son hôte. Notre vie
dépend du climat de notre Terre, nous y sommes adaptés et il nous satisfait
bien en ce moment. Comme les gens sur l’île de Pâques ont creusé leur tombe en
coupant tous les arbres, nous creusons la nôtre en surexploitant nos richesses
en en changeant notre climat. Les autres avant nous s’en sont sortis parce
qu’ils ont pu migrer. Lorsque les terres arables de leur région sont devenues
inutilisables, ils sont partis. Cette option n’est plus disponible pour nous. Il
faut réaliser que nous sommes tombés dans le piège, mais au lieu de continuer à
creuser il faut essayer de s’en sortir.
« La culture peut s’adapter bien plus rapidement que les gènes à de nouvelles menaces ou à de nouveaux besoins. » (p.47) Notre culture nous permet une plus grande capacité d’adaptation, alors servons-nous-en.
N.B.
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